27 Mar
27Mar

Quand l’ombre vient poser son voile,
Le cœur s’endort sans un frisson,
Un souffle court, une étoile,
Et l’âme fuit sans horizon.

Le corps s'efface en douce pluie,
Mais tout ne meurt dans ce silence.
Un chant s'élève et puis s'enfuit,
Vers un ailleurs, une espérance.

On croit la fin, c’est un passage,
Le vent murmure un nom connu,
Derrière l’ombre, un doux visage,
Juste un monde jamais vu.

Nul ne revient pour le décrire,
Mais dans la paix, on peut sentir
Que l’invisible aime à s’ouvrir
À ceux qui savent le pressentir.


Vincent

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