23 Jan

Assis sur un arbre en haut d’une colline. J’observe le soleil orangé qui se couche. Sans réflexion aucune pendant un temps, j’aime ces instants où je n’interviens pas, où je ne veux pas posséder, contrôler. 


Contemplation n’est pas action. 


Puis, je ne sais pourquoi, ce n’est pas moi qui choisis, les pensées en grand nombre arrivent. Aujourd’hui, des gens, des personnes, des êtres. Des proches, des très proches, des ennemis, des amis, famille, voisins, collègues, connaissances… On dirait que tout le monde s’est donné le mot. Je ne savais pas que ma tête était si grande. 

Les uns sont morts, que sont-ils devenus ? Les autres sont vivants, que vont-ils devenir ? Une bise légère et tiède caresse mon visage, Cela faisait longtemps que l’on ne m’avait effleuré. 

J’aimerais tant leur montrer, leur faire vivre, leur faire connaître, l’autre côté des apparences. Là où baigne l’Amour qui donne sans prendre. Là où l’ombre elle-même est lumière. Là où il ne manque enfin plus rien. Là où l’on ne veut rien. Mais ce n’est pas encore le temps, Car chacun son rythme, Chacun son temps. 
Alors, je fais ce qu’il y a de mieux pour le monde, bien qu’il ne le sache pas puisqu’il croit qu’il doit toujours agir : je contemple. Cela me plonge dans cet Amour qui donne, soigne, libère et plus encore. Alors je sais que c’est le chemin et en même temps le but. 


Contemplation n’est pas action.


Vincent

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